Gagnant ou…perdant

Vos paris doivent être basés sur des règles clairement définies au départ. Vous devez analyser vos émotions quand vous êtes en train de miser, afin de vous assurer que vos décisions sont intellectuellement saines et respectent les règles. Vous devez structurer vos jeux de façon qu’aucune série de pertes ne puisse vous mettre hors-jeu. Une fois que l’amateur a essuyé quelques pertes et a dû faire face à quelques découverts, d’aventurier au départ il devient peureux et commence à se méprendre sur les courses. Les perdants misent, récupèrent leurs fonds, ou ne font rien en se basant sur de fausses idées. Un pro doit parvenir à se débarrasser de ses fantasmes pendant qu’il mise. Le pari est simple en terme purement intellectuel. Les professionnels sont très souvent habiles mais ce sont rarement de grands intellectuels.

Un perdant n’est pas non plus sous-capitalisé, c’est son cerveau qui est sous-développé. Un perdant dans l’âme peut détruire un compte richement capitalisé presque aussi rapidement qu’un compte faiblement capitalisé : Il joue beaucoup trop souvent et sa gestion manque de rigueur. Il prend des risques trop importants, quelle que soit la taille de son compte. Aussi, quelles que soient les qualités intrinsèques du système qu’il utilise, une série de pertes et il sera ruiné. Les débutants veulent toujours être capables de surmonter une série de pertes consécutives, une chute temporaire du capital sur leur compte de jeu. Ils agissent comme s’ils s’attendaient à perdre inévitablement avant de pouvoir se refaire.

Peut-on imaginer qu’un chirurgien envisage de perdre plusieurs patients avant de devenir expert dans les opérations ?

Si vous voulez survivre et progresser, vous devez absolument contrôler vos pertes. Vous ne réussirez que si vous ne risquez qu’une portion minuscule de votre capital sur chaque pari. Donnez-vous plusieurs années pour apprendre comment parier. Ne débutez pas avec un compte de jeu supérieur à 2000€ et faites en sorte de ne jamais perdre plus de 5% de votre capital sur un seul pari. Tirez le maximum d’enseignements de fautes qui ne vous reviendront pas cher et que vous ne manquerez pas de faire, en gérant un compte faiblement capitalisé.